Devenue un argument de recrutement et de fidélisation, avec la semaine de 4 jours, le temps de travail évolue vers toujours plus de flexibilité notamment pour répondre à un meilleur équilibre vie professionnelle-vie personnelle.
Télétravail, horaires aménagés, congés illimités, journée de 5 heures… Le monde du travail évolue progressivement vers plus de flexibilité. Parmi les dernières mesures : la semaine de 4 jours, avec et sans réduction du temps de travail hebdomadaire.
Adoptée par le secteur privé et public, elle est essentiellement perçue comme une opportunité. Cette nouvelle organisation du temps de travail permettrait en effet un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, une baisse de l’absentéisme, une hausse de la productivité, une diminution des déplacements, entre autres, offrant des avantages compétitifs aux entreprises cherchant à recruter et fidéliser leurs employés.
Qu’en est-il dans les faits ? Quels sont les risques d’une transition vers un environnement professionnel « ultra flexible » ? S’agit-il d’un engouement éphémère ou d’une tendance à long terme ?
Jean-Yves Boulin, sociologue et chercheur, interviendra sur l’impact de la mise en œuvre de la semaine de 4 jours sur les conditions de vie et notamment l’articulation entre temps professionnel et temps personnel, en France comme à l’international.
Carine Garnier, directrice des ressources humaines à la Communauté d’agglomération Grand Paris Sud partagera un 1er bilan de l’expérimentation de la semaine de 4 jours au sein de la collectivité.
- La semaine de 4 jours : une réponse aux enjeux sociétaux d’aujourd’hui et de demain ?
4 juin 2024, 10h-12 en visio